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Poster (France) ~ Saison 2013-2014
Poster (France) ~ 21 novembre 1996
Poster Teaser (France) ~ 1996

Walt Disney Animation Studios
Le bossu de Notre-Dame

Le bossu de Notre-Dame sort en salle le 21 juin 1996 au Québec, puis le 27 novembre 1996 en France où le film fait un triomphe, malgré quelques critiques presses plus réservées, se classant en tête du box office de l'année. Le film bénéficie d'un doublage français et québécois. Pour la version canadienne Lara Fabian, alors encore très peu connue en France (son titre Je t'aime qui la révéla vraiment n'étant paru que l'année suivante), y joue le rôle chanté et parlé d'Esméralda. Le film est également inclus dans la collection Disney Héritage depuis 2013, ce qui signifie que chaque salle de cinéma peut désormais choisir, indépendamment d'une sortie nationale, de pouvoir le diffuser quand elle le souhaite.

L'intrigue

En l'an de grâce 1482 à Paris, Quasimodo, jeune orphelin contrefait, est le sonneur de Notre-Dame. Il vit reclus dans le clocher sous la férule du puissant juge Frollo, son maître. Ses seules amies sont les gargouilles la Rocaille, la Muraille et la Volière. Quasimodo rêve de vivre libre au milieu de tous ceux qu'il observe depuis longtemps. Ce moment tant attendu se présente le jour de la fête des fous et, désobéissant à Frollo, il se mêle au peuple venu célébrer la nouvelle année...

Analyse de l'oeuvre

Le bossu de Notre-Dame est le second volet de ce que j'appelle affectueusement la trilogie "Trousdale Wise". Gary Trousdale et Kirk Wise sont à l'origine de trois longs métrages pour le studio Disney, La belle et la bête, Le bossu de Notre-Dame et Atlantide, l'empire perdu, dont les histoires sont radicalement différentes mais dont la toile de fond est globalement très similaire. C'est de cette trilogie de longs métrages qu'est né la création du site en 2002, à la suite des critiques mitigées qu'a reçu le troisième d'entre eux alors que j'avais au contraire particulièrement apprécié le découvrir en salle. N'en déplaise au confrère de ChroniqueDisney pour qui il voue presque un culte, Le bossu de Notre-Dame est pour moi le moins parfait des trois films réalisés par Gary Trousdale et Kirk Wise. Qu'on ne me fasse pas dire que le long métrage est mauvais, il n'en est point question ici. Malgré la qualité de sa bande originale et la somptuosité de son animation, plusieurs grains de sable viennent inexorablement casser le perfectionnisme que les réalisateurs ont voulu lui insuffler, ce qui le déclasse automatiquement à la dernière place de mon podium. A contrario, il est indéniable que Le bossu de Notre-Dame reste sans nul doute possible leur oeuvre la plus mature parmi leurs trois uniques réalisations communes pour Disney.

Avant de poursuivre, évoquons un tant soit peu Notre-Dame de Paris, le roman écrit par Victor Hugo. J'ai connu ce "pavé" alors que j'étais gosse, du haut de mes 11 ans, une lecture certainement imposée par un sociologue assermenté du ministère l'éducation nationale de l'époque, dans le but inavoué de dégoûter à jamais les jeunes enfants de la littérature française. Car il faut vraiment admettre que Notre-Dame de Paris est tout sauf un conte de fée. A cet âge là, il est indéniable qu'on ne comprend pas les deux tiers de l'intrigue, particulièrement celles qui tournent autour du désir de Frollo pour Esmeralda. Je l'ai relu étant plus vieux, à la faveur de la redécouverte de l'histoire via son adaptation cinématographique franco-italienne de 1956, et je reconnais l'avoir un peu plus apprécié par la suite. Plus que roman historique, Notre-Dame de Paris est véritablement un roman noir avant l'heure. Il faut avoir une certaine sensibilité émotionnelle, voire une certaine maturité intellectuelle, pour en comprendre les ressorts narratifs. Parce qu'en fin de compte, Notre-Dame de Paris est un drame, une tragédie brute de décoffrage, qui ne s'illumine quasiment jamais et se conclut pratiquement sans aucune notre joyeuse ou la moindre espérance d'un lendemain plus heureux. Concevoir un long métrage animé par Disney adapté de cette histoire se relevait donc nécessairement suicidaire, tant l'intrigue nageait complètement à contre-courant de la "sauce Disney" où tout le monde il est beau, tout le monde il est gentil.

Cependant, Le bossu de Notre-Dame est un film qui parvient, très habillement, à lier les deux philosophies, ce qui semblait sur le papier tout bonnement inconcevable. De fait, le long métrage de Disney fait figure d'exception parmi toutes les oeuvres qui l'ont précédé, et même celles qui lui ont succédées depuis. Contrairement à l'intégralité d'entre eux, Le bossu de Notre-Dame est pensée comme une oeuvre très adulte, avant d'être tout public. L'histoire du roman étant ce qu'elle est, à la limite du très cruel, le studio Disney a eu besoin de repenser sa manière d'aborder ses longs métrages. Heureusement pour lui, le film est paru en plein renouveau Disney, celui qui s'inspirait de la comédie musicale façon Broadway. Depuis Oliver et Compagnie, et plus particulièrement La petite sirène, la musique et les chansons ont prit le pas sur l'histoire, là où c'était plutôt l'inverse auparavant. Le bossu de Notre-Dame est le point d'orgue de cette période de renouveau, avant un inexorable déclin sur la décennie qui a suivi. De tous les films qui sont parus dans les années 1990, Le bossu de Notre-Dame est sans nul doute possible celui dont l'importance musicale est la plus importante, autant dire inévitable et cruciale. Car elle sert, plus ou moins, à "noyer le poisson". Explications.

Walt Disney, de son vivant, puis ses successeurs ensuite, ont toujours essayé de faire en sorte que les univers proposées soient les plus lumineux possibles. Cela l'a conduit à proposer des récits qui, la plupart du temps, se finissent toujours bien pour leurs personnages. Ce que ses détracteurs qualifieront progressivement, au fil des décennies, comme la célèbre "mièvrerie disneyenne" qui colle à la peau de quasiment toute son oeuvre, même si elle reste mensongère (rappelez-vous la fin de La baleine à l'opéra par exemple). Dans Le bossu de Notre-Dame, la musique et les chansons servent avant toute chose à rendre le film plus gai, plus facile à comprendre pour tous les publics mais aussi éviter autant que possible la classification de films interdits aux mineurs aux Etats-Unis. De mémoire, il n'y avait jusqu'à ce film aucun long métrage du studio qui avait fait en sorte que la musique accompagne intégralement l'histoire, du début à la fin, depuis Blanche-Neige et les sept nains en 1937 ! Gary Trousdale et Kirk Wise ont toujours eu le souhait de conserver au maximum la trame générale de l'intrigue du roman, plus particulièrement dans ses sous-entendus. Notre-Dame de Paris s'inscrit en effet parfaitement dans le genre de récit qu'ils proposent.

De leur trois oeuvres communes, on retrouve toujours les mêmes thématiques sous-jacentes. À savoir l'asservissement, le huis clos angoissant, la peur maladive de l'autre, une dose de mystère, la découverte d'un secret inavouable et un élément déclencheur conduisant à une rébellion. A la différence de ses deux frères, Le bossu de Notre-Dame ajoute cependant une dimension sexuelle que ni La belle et la bête, ni Atlantide, l'empire perdu, n'avaient osé aborder aussi effrontément. Le long métrage s'appuie énormément sur le double sens des textes de ses chansons pour les aborder de manière extrêmement réaliste. Au point d'ailleurs de déranger une partie du public américain, pudibond par nature, qui ne lui accorda pas la même réception chaleureuse qu'en France (c'est probablement pour cela que jamais aucune édition collector digne de ce nom ne fut jamais proposé pour ce film), en dépit des critiques acerbes d'une partie de la presse française qui a mal vécu qu'un grand classique de notre littérature soit récupérée pour servir le capitalisme américain. Le bossu de Notre-Dame joue ainsi un parfait équilibriste entre une oeuvre Disney dite "classique", une oeuvre mature mais tout public et une adaptation qui parvient à conserver avec brio toute la part de noirceur du roman d'origine.

Cette habileté narrative, on la doit probablement à la production franco-américaine du film. Le bossu de Notre-Dame était en effet le tout premier long métrage Disney où feu l'ancienne antenne française des Walt Disney Animation Studios avait été intégré au processus créatif. C'est d'ailleurs elle qui s'est chargée de la très longue séquence d'introduction du film. A elle seule, cette introduction renferme tous les éléments clés de l'intrigue. Le film commence ainsi par quelques notes évoquant les cloches de Notre-Dame, avant d'enchaîner sur un long plan séquence conduisant vers la présentation de Clopin. C'est lui qui se charge ensuite de nous conter les prémices de l'intrigue du film en chanson. S'ensuit une longue séquence narrative extrêmement angoissante, servi par une bande originale magistrale et dérangeante, qui se conclut froidement... par un meurtre prémédité.

Jamais aucun long métrage Disney n'était allé aussi loin dans le macabre jusqu'alors. D'autres morts Disney plus célèbres avaient été proposées de manière moins équivoques, à l'image de Mufasa dont la mise en scène évitait de choquer (on voyait avant et après, mais pas le moment fatidique), ou celle de Kocoum nuancée car montrée plus ou moins comme accidentelle. Ici, Frollo met à mort de manière abjecte une femme innocente, tout simplement parce qu'il méprise ses origines. Une introduction effroyablement glaçante, qui ne peut que mettre mal à l'aise le spectateur assistant impuissant à une scène horrible, outrageusement mise en scène par d'innombrables effets visuels et auditifs. Clairement, passé cette introduction, on comprend aisément que Le bossu de Notre-Dame va nous entraîner dans un terrain Disney jusqu'ici inconnu. Ce qui n'est pas pour me déplaire !

De gros moyens sont mis en oeuvre pour peindre une véritable fresque historique pour Le bossu de Notre-Dame. Cela commence d'ailleurs par un aspect visuel extrêmement fouillé, que l'on peut qualifier sans outrage de plus belle réalisation 2D jamais conçue par Disney, aujourd'hui encore. Le soucis du détail, pointilleux à l'excès, crédibilise de façon convaincante l'aspect médiéval de la ville de Paris, reconstitué avec minutie. La richesse des innombrables décors oblige régulièrement le spectateur à balader son regard tout autour des personnages, regrettant parfois qu'une scène n'ait pas durée assez longtemps pour la contempler en détail. A cette vue quasiment artistique du vieux Paris, Le bossu de Notre-Dame s'offre également du matériel de pointe, totalement innovant à sa sortie en salle, afin d'élaborer d'innombrables plans visuel très complexes dont le recours à l'infographie numérique, principalement utilisé pour proposer une foule immense à l'écran. Mieux encore, le long métrage fait régulièrement croire que la caméra est totalement libre de ses mouvements, offrant des vues plongeantes et vertigineuses autour et alentour de la cathédrale. La caméra virevolte à travers un immense espace, se focalisant d'abord sur un personnage, élargissant son champ d'horizon pour offrir un panorama d'ensemble, avant d'enchaîner quasiment sans transition aucune, et avec une fluidité exemplaire, vers l'action ou le personnage de la séquence d'après. Le sens du timing y est parfaitement maîtrisé.

Comme évoqué plus tôt, Le bossu de Notre-Dame est avant tout une oeuvre musicale, plus qu'une oeuvre contemplative. Le son, les bruitages, les chansons, la bande originale, bref, la partie audio est le moteur principal du récit. C'est elle qui porte l'ensemble et renforce d'autant mieux l'aspect visuel léché du film. De fait, les moments de pause auditive sont pratiquement inexistants. Mais à la différence du récent La Reine des neiges, où les chansons étaient mal exploitées, mal intégrées et entassées maladroitement durant le premier tiers du film, Le bossu de Notre-Dame propose de très bonnes transitions au niveau des dialogues. Même en étant un réfractaire absolu des comédies musicales, comme moi, on parvient à y survivre parce que l'enchaînement des dialogues et des chansons est superbement bien écrit. La transition d'une phase à l'autre s'effectue sans heurt et, surtout, sans abrutir les oreilles des spectateurs. Ce qui conduit Le bossu de Notre-Dame vers un quasi-sans-faute. Sauf que quelques grains de sable grippe malheureusement l'épopée du film du studio Disney.

Cela commence ainsi par son caractère sulfureux. En voulant conserver la noirceur du roman de Victor Hugo tout en lui apportant une luminosité typique de l'esprit Disney, vous me pardonnerez l'expression, Le bossu de Notre-Dame se trouve inévitablement coincé le cul entre deux chaises. Le long métrage se trouve enfermé dans son propre piège en n'allant pas au bout de son intention première. En voulant absolument rester accessible au grand public, le film est emplit de concessions parfois malheureuses (Frollo transformé en juge plutôt que conservé en archidiacre, pour ne pas froisser les sensibilités religieuses), en l'occurrence via ses trois inutiles gargouilles et, dans une moindre mesure, avec la chèvre Djali (même si cette dernière existe dans le roman). Ce trio décrédibilise complètement le côté mature du récit, car ils sont tous très puérils. Au pire, on les prend pour des acolytes foncièrement débiles destinés à alléger un récit particulièrement dur pour le jeune public, au mieux, on s'imagine sans mal que Quasimodo est tout bonnement schizophrène, vivant dans son monde à lui et se parlant à lui-même, tel les trois facettes de sa propre conscience.

Non content de casser le rythme du film, ce trio de gargouille est aussi à l'origine de la plus mauvaise chanson du film. Que ce soit dans sa version originale, ou en version française, leur chanson casse les oreilles par ses constants changement de rythme et son absence de refrain entêtant. A la rigueur, seule la version québécoise parvient, à peine, à tirer son épingle du jeu sur ce passage. Bref, il aurait été largement plus intéressant de conserver la mélodie Someday, bien plus puissante et dont on n'entend que la version instrumentale en fond de la scène qui suit cette éprouvante chanson. Enfin, parmi d'autres griefs plus mineurs, le final de Le bossu de Notre-Dame peut être inévitablement classé comme une hérésie pure par rapport au roman dont il s'inspire. Sans compter que cela a laissé une porte ouverte à une épouvantable suite qu'on aimerait tous n'avoir jamais connu...

Au final, à défaut d'un chef d'oeuvre, Le bossu de Notre-Dame est une incontestable réussite artistique sur de très nombreux points. Qualitativement parlant, le long métrage se hisse sans mal bien au dessus de ses deux frères La belle et la bête et Atlantide, l'empire perdu, simplement parce qu'il aborde une caractéristique volontairement très adulte, tout en épargnant la plupart de ses personnages. Malheureusement, dès le moment où l'on commence à énumérer les petits désagréments que compte le film ici et là, le château de carte se fragilise dans une de ses bases parce qu'elle n'était pas assez solide. Dans son ensemble, le long métrage n'a donc pas les pieds aussi bien assuré comme l'ont fait preuve les bâtisseurs de la véritable cathédrale de Notre-Dame. Il en résulte quelques couacs et choix d'adaptation discutables, rendant l'ensemble moins parfait qu'il n'y paraît au premier abord. Mais dans tous les cas, Le bossu de Notre-Dame reste une pièce maîtresse et majeure du studio Disney, dont il serait vraiment regrettable de passer à côté. D'autant qu'il s'imbrique avec bonheur avec ses deux frères, formant ainsi cette inégalable trilogie "Trousdale Wise" que j'affectionne tant !

Complément d'informations

Certains des descendants de Victor Hugo s'indignèrent contre la firme Disney car les auteurs du long-métrage animé n'avaient non seulement pas fait la moindre mention de l'inspiration du roman Notre-Dame de Paris sur aucun matériel promotionnel du film, mais l'accusèrent aussi d'appropriation matérialiste et financière sur le dos d'une grande oeuvre de la littérature française. Le nom de Victor Hugo n'apparaissant d'ailleurs toujours qu'à une unique occasion lors du générique de fin. Disney France, plus sensible à cette cause, réinséra la mention "D'après le roman de Victor Hugo : Notre-Dame de Paris" sur les jaquettes VHS et LaserDisc (directement à l'avant), puis DVD (avec une mention dans le résumé à l'arrière), avant de complètement l'occulter à son tour sur les éditions Blu-ray.

Du 19 décembre 1996 au 16 mars 1997 s'est tenue dans la maison de l'écrivain à Paris une exposition intitulée "Walt Disney chez Victor Hugo". Elle tentait de démontrer combien l'oeuvre de l'auteur a inspiré les réalisateurs du film. Un wagon spécial de la SNCF s'est également promené de villes en villes cette année là, afin de présenter au public une comparaison entre l'oeuvre de Victor Hugo et ce film.

En 1997, à l'occasion des 5 ans de Disneyland Paris, le château de La belle au bois dormant a revêtu les couleurs du festival des fous durant de longs mois. On aperçoit ces décorations uniques sur cette aujourd'hui très rare carte postale.

Olivier J.H. Kosinski - 13 octobre 2017

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Voxographie Francophone

Doublage (Québec - 1996)

Quasimodo : Martin Watier

Esméralda : Lara Fabian

Juge Claude Frollo : Ronald France (Dialogues)

Juge Claude Frollo : Yves Lapierre (Chant)

Capitaine Phoebus : Daniel Picard

Clopin : Mario Fraser

Hugo : Manuel Tadros

Victor : Pierre Chagnon (Dialogues)

Victor : Vincent Potel (Chant)

Laverne : Élizabeth Chouvalidzé

L'Archidiacre : Edgar Fruitier

Mère de Quasimodo : Aline Pinsonneault

Vieil hérétique : Serge Bossac

Garde brutal : Yves Corbeil

Garde rustre : Bernard Fortin

Paysanne : Natalie Hamel-Roy

Doublage (France - 1996)

Quasimodo : Francis Lalanne

Esmeralda : Rebecca Dreyfus (Dialogues)

Esmeralda : Claudia Meyer-Benabou (Chant)

Claude Frollo : Jean Piat

Phoebus : Emmanuel Jacomy

Clopin : Bernard Alane

La Rocaille : Michel Mella

La Muraille : Bernard Alane

La Volière : Perrette Pradier

L'Archidiacre : Dominique Tirmont

La mère de Quasimodo : Nathalie Regnier

Le garde brutal : Francis Sarthour

Le garde rustre : Jean-Michel Farcy

Le vieil hérétique : René Bériard

Sources :
Doublage au Québec
Forum Doublage France

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