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Poster (France) ~ 13 avril 2005

DisneyToon Studios
Winnie l'ourson et l'éfélant

Winnie l'ourson et l'éfélant sort le 4 février 2005 au Québec puis le 13 avril 2005 au cinéma en France, il dispose de deux versions francophones.

L'intrigue

La paisible Forêt des Rêves Bleus est soudain bouleversée par un mystérieux coup de tonnerre... Seul l'épouvantable Efélant peut produire un son aussi effrayant ! Winnie et ses amis décident d'aller capturer l'horrible créature, mais sans Petit Gourou, qu'ils jugent trop jeune. Le petit décide alors de mener ses propres recherches, avec bien plus de succès que ses aînés ! Il découvre Lumpy, un bébé Efélant qui n'a rien de la féroce créature tant redoutée. Lumpy est lui-même terrifié par Winnie et ses amis... Petit Gourou et son nouveau complice vont tout faire pour vaincre les peurs de chacun, mais ce n'est pas si simple !

Analyse de l'oeuvre

S'il l'on s'en tient uniquement à ce qui est dit sur eux dans les longs métrages, ce que nous savions des éfélants et des nouifs jusqu'en 2005, c'est qu'ils étaient trompeurs et trompifs, qu'ils adoraient voler le miel et que, grâce à leur peau élastique, cela leur permettaient, où qu'ils soient où qu'ils aillent, de changer de taille. En dehors de cela, ils n'étaient que des personnages folkloriques matérialisant la peur à travers les pires cauchemars des habitants de la forêt des rêves bleus. Finalement, le studio Disney se décide à lever le voile sur l'une de ces deux plus grandes peurs et en créant un personnage original de toute pièce: l'éfélant Lumpy. Avant de poursuivre attardons-nous d'ailleurs sur ce nom. Dans la version originale le jeune éfélant de prénomme Heffridge Trumpler Brompet Heffalump IV, mais comme sa famille trouve cela trop long, il le surnomme donc Lumpy, surnom formé à partir des derniers caractères de son espèce. Alors que la version française s'est toujours efforcée jusqu'à présent à donner des noms francophones à la fois propres et logiques pour chaque personnage, elle crée pourtant une manifeste incohérence en voulant absolument conserver le nom anglophone du personnage dans la version française alors qu'elle le rebaptise pourtant en un très pompeux "Heffridge Trompette Basson IVe Efélant Du Nom" dont on ne comprend pas la logique du surnom Lumpy. Une légère transgression en Lampy aurait pu tout aussi bien faire l'affaire. La version française rate aussi le clin d'oeil à la célèbre chanson de 1977 en préférant Trompette à Trompeur, qui était pourtant une caractéristique bien connue des éfélants. Ceci étant dit, revenons à nos nouifs.

Winnie l'ourson et l'éfélant est le cinquième long métrage d'une longue lignée de suites produites par Disney Television Animation et DisneyToon Studios, mais également le troisième à se voir offrir une sortie en salle. Il reste, à l'image de ses prédécesseurs, spécialement calibré pour le très jeune public ce qui en fait incontestablement sa force. En cela, je veux dire que le long métrage ne joue pas les faux semblants puisqu'il annonce, dès l'affiche et la bande annonce, qu'il s'adresse exclusivement aux jeunes enfants. Comme il est de coutume avec la saga de Winnie l'ourson depuis les années 1980 de ne pas présenter d'antagonistes, Winnie l'ourson et l'éfélant prend le temps de conter une histoire simple autour d'une amitié entre deux êtres que tout semble au départ opposer, tout en démystifiant les fausses idées reçues que chacun pourrait avoir face à l'inconnu. Le long métrage parvient d'ailleurs à le faire sans jamais jouer les moralisateurs, contrairement à de nombreuses suites de la saga de Petit-Pied qui sont souvent proches de l'évangélisation. Lumpy et Petit-Gourou sont deux personnages candides qui réussissent, avec un soupçon de naïveté, à affronter les épreuves ensemble tout en s'efforçant de changer les idées reçues autour des éfélants par les autres habitants de la forêt des rêves bleus.

Si les deux personnages se révèlent attendrissant, c'est aussi grâce à l'environnement visuel du film qui respecte les mêmes standards que dans les longs métrages précédents. On y retrouve donc une fois encore cet univers composé de dessins lorgnant du côté du fusain et du pastel, voire même de la peinture à l'eau enfantine, ce qui, au début des années 2000 et sa déferlante de films d'animation 3D, fait incontestablement un bien fou. Du côté des personnages, Winnie l'ourson et l'éfélant se concentre presque exclusivement sur Lumpy et Petit-Gourou, rendant un peu bizarre le nom de Winnie accolé au titre du film en français alors qu'il n'a qu'un rôle très secondaire dans le récit. Malgré cela, on retrouve les mêmes traits de caractères et les physionomie de tous les personnages. Lumpy s'incruste d'ailleurs très bien dans cette grande famille, alors que sa couleur lavande est plutôt criarde par rapport à ce que l'on connaissait de l'univers de Winnie l'ourson jusque là (même s'il faut noter que certaines de ses poses font parfois penser à Snoopy). La bande originale par contre ne fera probablement pas l'unanimité, car elle compte son lot de chansonnettes un peu enfantines (que vos enfants vont adorer par contre), particulièrement la version française si vous n'êtes pas fan de la voix de Nicole Croisille dont le timbre n'a pas vraiment bien résisté aux affres du temps.

Gentillet sur la forme comme dans le fond, Winnie l'ourson et l'éfélant est un long métrage spécialement dédié aux plus jeunes spectateurs sans que l'on n'ai vraiment à trouver à redire sur son contenu. Tout au plus serait-il plus sage de regarder le film à leurs côtés, peut-être pour expliquer certains passages un peu "dur" (relativement par rapport au standard de la franchise j'entends), mais dans l'ensemble il est fort à parier que Lumpy sera immédiatement adopté par votre chérubin.

Olivier J.H. Kosinski - 08 mars 2019

Bande annonce

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Voxographie Francophone

Doublage (Québec - 2005)

Winnie l'ourson : Pierre Lacasse

Tigrou : Daniel Picard

Porcinet : Daniel Lesourd

Coco Lapin : Denis Michaud

Bourriquet : Vincent Potel

Petit Gourou : François-Nicolas Dolan

Lumpy : Alexandre Bacon

Maman Efélant : Carole Chatel

Maman Gourou : Madeleine Arsenault (Dialogues)

Maman Gourou : Carole Chatel (Chant)

Doublage (France - 2005)

Winnie l'ourson : Roger Carel  (Dialogues)

Winnie l'ourson : Jean-Claude Donda  (Chant)

Coco Lapin : Roger Carel  (Dialogues)

Coco Lapin : Michel Mella  (Chant)

Tigrou : Patrick Préjean 

Porcinet : Hervé Rey 

Maman Gourou : Céline Monsarrat  (Dialogues)

Maman Gourou : Claire Guyot  (Chant)

Petit Gourou : Kilean Lebon 

Bourriquet : Wahid Lamamra 

Maman Éfélant : Monique Thierry 

Lumpy : Lewis Weill 

Sources :
Doublage au Québec
Forum Doublage France

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