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Dreamworks Animation SKG
Madagascar

Madagascar est sorti en salle le 27 mai 2005 au Québec et le 22 juin 2005 en France. Le film est dépourvu de doublage québécois (tout comme les autres volets de la saga, pour continuité vocale), Dreamworks ayant longtemps été opposé à en proposer pour ses films, par simple raison économique (un seul doublage coutant moins cher à produire que deux).

L'intrigue

Alex le lion est le roi de la jungle... urbaine. Avec ses amis le zèbre Marty, la girafe Melman et l'hippopodame Gloria, ils sont l'attraction n°1 du zoo de Central Park. Mais Marty rêve de liberté. Son escapade manquée avec une bande de pingouins déjantés lui vaut à lui et ses compères un aller simple pour l'Afrique. Passagers clandestins à bord d'un navire, les pingouins sabotent cette prison flottante et Alex, Marty, Gloria et Melman s'échouent sur une île paradisiaque...

Analyse de l'oeuvre

Disons-le dès la première phrase, la saga Madagascar ne m'a jamais réellement emballé. Je sais que parmi les fans de Dreamworks, il y a toujours eu deux castes : ceux qui préfèrent la saga Shrek, et ceux qui la désapprouve au profit de la plus ingénieuse saga Madagascar. Je dirais que j'ai tendance a effectivement privilégié la première, même si techniquement j'ai aussi apprécié Madagascar 2 - La grande évasion. Par contre, une chose est certaine, Madagascar premier du nom ne m'a pas du tout enthousiasmé. A tel point d'ailleurs que, malgré l'avoir vu plusieurs fois, je ne retiens absolument rien de ce long métrage à chaque fois. Même en l'ayant revu récemment en prévision de cette fiche, je me suis plusieurs fois étonné de ne pas me rappeler de tel ou tel élément dans le film. La principale faute à mes yeux ? L'absence totale de scénario. Madagascar n'est qu'un grand film à rebondissement sans aucun but à atteindre. Voila, tout est déjà dit.

Madagascar enchaîne péripéties sur péripéties : tout commence par un petit événement déclencheur, puis un petit twist inattendu, suivi d'une course poursuite, et enfin... c'est reparti pour un tour. Oui, c'est tout. Pas convaincu ? Marty est déprimé pour son anniversaire, il veut retourner à la vie sauvage. Il finit par disparaître dans la nature. Ses amis se lancent à sa poursuite dans tout New York avant d'être arrêté par une mamie karatéka (!). Nouvel élément déclencheur, la protection des animaux décident de les renvoyer dans leur habitat naturel. Malheureusement pour eux, ils tombent à la mer, mais heureusement ils sont tous réunis sur une plage (!!). Panique, cris, hystérie, nouveau rebondissement... Je continue ou c'est suffisant ? Le scénario de Madagascar se construit au fur et à mesure sans réellement avoir été réfléchi en amont. Il n'y a aucun but à atteindre, même pas de conclusion, si ce n'est à suivre les péripéties invraisemblables des personnages.

Second coup dur pour Madagascar, sa réalisation technique. Déjà à la traîne lors de sa sortie en salle, le long métrage de Dreamworks fait à peine mieux que L'âge de glace premier du nom. Aujourd'hui, le film est totalement dépassé visuellement parlant. Entre les personnages saccadés et les arrières plans dépouillés (dont certains sont en 2D qui plus est !), Madagascar tente de camoufler le tout dans un design faussement délirant, se voulant proche de Tex Avery, mais qui reste coincé dans un ennuyeux entre deux. De fait, pas assez caricaturés, voire trop anguleux, les personnages principaux ne dégagent aucun réel charisme. Pire, ils se font voler la vedette par un quatuor de pingouins (manchots seraient plus juste) qui ressemblent à des quilles de bowling ! Une idée de personnages secondaires allègrement empruntée là aussi à L'âge de glace et son célèbre Scrat.

Du point de vue auditif, Madagascar ne fait vraiment pas dans l'uniformité. Entre recyclages de tubes sans aucun intérêt vis à vis de l'intrigue (je ne juge pas de la qualité des chansons en elle-même, juste de leur mauvaise utilisation), le film fait le grand écart entre bande originale inexistante et exhumation d'un titre eurodance que l'on aurait adoré oublier. Même constat du côté de l'adaptation française lourde et sans aucune originalité qui accentue d'autant plus la médiocrité générale du long métrage. Bref, ce n'est pas vraiment la joie, car Madagascar n'est qu'une banale comédie à l'américaine, qui ne fait que réunir des stars américaines qui passent le plus clair de leur temps à improviser. En d'autres termes, à faire un peu n'importe quoi.

Madagascar est ainsi le fer de lance de la période potache de Dreamworks. Genre dont les prémices remontent à Shrek 2 et qui furent reproduits jusqu'à plus soif par la suite à nous en donner la nausée. Vite vu et vite oublié, le film ne méritait pas de devenir le premier épisode d'une saga. Un succès considérable qui m'échappe donc totalement, même si ce succès eu le mérite de proposer une suite un peu plus correcte que l'original, mais sans transcender plus que ça le genre.

Olivier J.H. Kosinski - 03 octobre 2014

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22 décembre 2005
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Voxographie Francophone

Doublage (France - 2005)

Alex : José Garcia 

Marty : Anthony Kavanagh 

Melman : Jean-Paul Rouve 

Gloria : Marina Foïs 

Roi Julian : Boris Rehlinger 

Maurice : Marc Alfos 

Commandant : Xavier Fagnon 

Soldat : Thierry Wermuth 

Kowalski : Gilles Morvan 

Rico : Philippe Catoire 

Morty : Emmanuel Garijo 

Mason : Patrick Floersheim 

Sources :
Carton Générique

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