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Buena Vista Pictures
Dingo aux jeux olympiques

Dingo, l'athlète olympique

Dingo aux jeux olympiques, également connu sous le titre Dingo, l'athlète olympique en Belgique, est une compilation réalisée spécialement pour la vidéo et commercialisée en vidéo en France en février 1992. Il ne faut pas la confondre avec la compilation Dingo (alias Goofy) et Donald - Champions Olympiques diffusée au cinéma en 1972, bien qu'il s'agisse en réalité d'une version écourtée de celle-ci, elle-même dérivée de l'émission de télévision The Goofy Sport Story, diffusé le 21 mars 1956. Dingo aux jeux olympiques réunit une compilation de sept courts métrages de Dingo spécialement réaménagés pour former un long métrage délirant à la gloire des jeux olympiques de 1992 !

La série des "How to..." (dont sont extraits la plupart des courts métrages) est née d'un étonnant problème : l'acteur Pinto Colving (voix américaine officielle de Dingo à l'époque) venait de résilier son contrat avec Walt Disney en 1937. Pour palier à son absence, Jack Kinley propose alors à Walt une nouvelle orientation des courts métrages de Dingo : allier un commentateur sérieux et une vision totalement détournée à l'image.

L'intrigue

Un olympien nous conte l'histoire des Jeux Olympiques depuis leur conception antique à leur version moderne. Pour cela, il se fait aider de Dingo, qui doit assurer les démonstrations d'usage de diverses disciplines parmi les plus populaires.

Analyse de l'oeuvre

Dingo aux jeux olympiques est avant tout une sorte de grand documentaire retraçant avec un certain humour l'histoire des sports les plus emblématiques et représentatifs des véritables Jeux Olympiques depuis la Grèce antique à notre monde moderne. Du coup, et comme si ça semblait couler de source, le film est exclusivement masculin aussi bien à l'écran (Dingo, les personnages, le commentateur) que dans les voix françaises.

Le film s'ouvre tout d'abord sur le court métrage Dingo, champion olympique. Un curieux bonhomme grec (joué par Raymond Gérôme en VF) se propose de nous raconter les prémices de la créations des Jeux Olympiques antiques, et il fait tout naturellement appel à Dingo. Ce dernier fait dès lors tout son possible pour illustrer du mieux qu'il peut ce que le narrateur raconte. Évidemment rien ne se passe correctement, et nous assistons alors à un curieux amalgame entre une narration logique et claire d'un vrai documentaire, et un festival de gags allant à l'encontre même des propos tenus. Le résultat est évidemment exceptionnel, et c'est la marque de fabrique de la célèbre séries des "How to..." de Dingo dont le film utilise plusieurs d'entre eux.

S'en suit le court métrage Haltères hégo. Celui-ci est extrêmement célèbre et on peut aussi l'apercevoir dans le somptueux Qui veut la peau de Roger Rabbit. Cette fois, Dingo nous montre avec sa maladresse légendaire les joies de la gymnastique et du sport à domicile. Essayant tour à tour les altères, la barre fixe, l'élastique entre autres, le pauvre Dingo ne parvient au final à rien du tout, détruisant tout au passage. On relèvera toutefois au passage que ce court métrage a été disons... remanié. On ne parlera pas vraiment de censure ici, mais la séquence des altères a été curieusement raccourcie à l'essentiel. Une bonne partie du gag d'origine passe donc à la trappe sans raison particulière.

Nous retrouvons ensuite notre charmant ami grec qui nous assure la transition vers le court métrage Comment être un bon nageur. Cette fois également, le court métrage est condensé pour ne garder à l'écran que l'essentiel. Dingo nous présente les diverses techniques de natation, les inévitables cabines de plages et un saut périlleux inoubliable.

Sans transition aucune, nous enchainons ensuite avec le court métrage Dingo fait de l'équitation. Les pitreries de Dingo sont cette fois couplées à un irrésistible cheval qui va lui en faire voir de toutes les couleurs ! Celui-ci est en fait le tout premier de la série des "How to.." produit en 1941, il fut à l'origine intégré au film méconnu en France "Le dragon récalcitrant".

Une fois notre ami Dingo remit de son éprouvante balade à cheval, Dingo aux jeux olympiques fait un bon dans le monde moderne pour évoquer dans Double Dribble les origines de la création du Basket Ball. Sans doute le court métrage le moins intéressant du film, et qui jure étonnamment avec les autres compilations par son caractère exclusivement américain (et non universel), nous assistons à une déferlante de Dingo de toutes les tailles et de toutes les formes ! Sans doute aussi l'oeuvre la moins passionnante à suivre, Double Dribble ne nous offre que très peu de gags inoubliables. On remarquera au passage que ce court métrage est commenté en français par Patrick Poivey. Raymond Gérôme ne participe en effet pas du tout dans ce court métrage contrairement au reste du film.

On est alors très heureux de retrouver notre ami avec une paire de skis aux pieds dans Leçon de ski. Burlesque au possible, Dingo assure le spectacle jusqu'au bout et nous montre au final tout ce qu'il ne faut absolument pas faire à la montagne. Le contraste est d'ailleurs d'autant plus saisissant que le commentateur nous explique au contraire l'effet grisant d'être à la montagne.

Dingo aux jeux olympiques se conclut finalement par le court métrage L'art de l'auto-défense. Nous traversons les siècles tout en retraçant en fait les diverses techniques de combat (et non de défense à proprement parler). Le pauvre Dingo est cette fois encore mis à rude contribution, et se voit même maltraité par... sa propre ombre !

Au final, Dingo aux jeux olympiques est une oeuvre vraiment sympathique en son genre. Éditée une seule et unique fois en VHS en France, le film n'est plus jamais revenu à la vente depuis lors. Tourné façon documentaire humoristique, le film reste à découvrir et à savourer, tant le capital sympathie de Dingo est immense. Couplé à l'intelligent croisement entre une narration sérieuse et des gags visuels irrésistibles, Dingo aux jeux olympiques est un excellent moment de divertissement.

Olivier J.H. Kosinski - 24 juillet 2011

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